SRDEII 2022-2028

Sept grandes filières sont identifiées et appelées à se structurer dans les années à venir :

• Le digital
• La culture et la création
• La santé et l’alimentation
• Les matériaux et l’économie circulaire
• Les transports et mobilités durables
• La bioéconomie
• L’énergie

L’écosystème de soutien au développement des filières économiques est riche : pôles d’excellence, pôles de compétitivité, plateformes techniques, parcs d’innovation.

A travers la feuille de route rev3, plusieurs axes d’appui relatif à la transition écologique de l’économie et de l’industrie sont identifiés :

• L’économie circulaire
• La décarbonation et filière du mix énergétique
• La bioéconomie
• La filière « économie des ressources », avec notamment les métiers du bâtiment, les métiers de la dépollution et du recyclage (en commençant par le désamiantage) ; la filière bois, les filières textiles techniques et habillement
• La logistique et la supply chain verte

Dans le cadre de cette lecture par filière, plusieurs axes de travail croisés avec le CPRDFOP sont identifiés et se pensent au sein de chaque filière d’excellence précités. On retrouve notamment les points suivants :

• Promouvoir et accompagner des formations pour penser l’économie de demain et accompagner le déploiement de rev3
• Mener un travail sur l’attractivité des métiers, en intégrant notamment l’enjeu homme-femme, par exemple concernant les métiers de l’industrie agroalimentaire
• Mener un travail sur la qualification des métiers et formations, notamment dans le cadre de la dynamique rev3
• Adapter les formations existantes aux nouveaux besoins identifiés, par exemple pour les formations à l’Intelligence Artificielle ou à la cybersécurité

L’orientation n° 3 vise à faire de la région Hauts-de-France une des 5 régions les plus innovantes de France d’ici 2027. Pour cela, le lien au CPRDFOP est essentiel pour adapter l’offre de formation aux besoins des entreprises et des métiers de demain.

L’objectif principal est d’anticiper les métiers de demain et adapter l’écosystème de formation en ce sens. Plusieurs pistes d’actions sont présentées :

• Développer l’écosystème de formation et la GPEC en fonction des territoires et des filières en consolidant la chaine de formation au niveau territorial et des filières. Pour cela, le SRDEII propose de :

• définir les filières stratégiques, les métiers de demain et en tension,
• connaitre les filières et leur attractivité,
• offrir des formations qui correspondent aux besoins des entreprises,
• travailler à l’image des métiers et des centres de formation,
• améliorer l’écosystème de la chaine de formation.

• Accompagner les transitions en matière de compétences, avec comme principales propositions :

• Identifier les enjeux de transformation, de métiers et de filières en évolution
• Mesurer les besoins pour ces postes, prioriser les métiers selon les enjeux
• Imaginer des parcours de formation
• Repérer l’offre régionale pour mettre en place des parcours de transition
• Envisager les montages financiers afférents

• Soutenir les Campus des métiers et des qualifications (CMQ)
• Poursuivre le développement de l’alternance
• Permettre aux entreprises de compléter la formation initiale ou continue de leurs salariés en renforçant les dispositifs existants d’une part (via le Dispositif d’Accompagnement au Développement des Ressources Humaines notamment) et en facilitant les formations pour les nouveaux embauchés d’autre part.

De plus, cette orientation vise également le développement d’entreprises apprenantes. Les pistes d’action évoquées sont l’intégration des alternants et le développement des relations écoles entreprises.

Le volet internationalisation insiste moins sur le lien avec les enjeux d’emploi et de compétences. L’enjeu de la mobilité européenne dans le champ de la formation est souligné.

Les territoires pourront s’appuyer sur l’ensemble des orientations déjà évoquées, selon leurs besoins spécifiques.

De manière transversale, l’attractivité des territoires infrarégionaux va également reposer sur le soutien et le développement à l’économie de proximité, ainsi qu’aux filières logistique et transports/mobilité durable. Enfin, l’enjeu de formation est particulièrement souligné concernant l’emploi des saisonniers dans l’économie de loisir.