Tout savoir sur le co-développement
25 mins
L’intelligence collective est de plus en plus mobilisée par le biais du codéveloppement. Concrètement, de quoi s’agit-il ? Comment cela se passe-t-il ? Et pour quels effets ?
Conçu et développé par Adrien Payette et Claude Champagne, à partir des années 1980, le co-développement est basé sur l’entraide et l’intelligence collective.
Arrivé en France dans les années 2000, il connaît un succès grandissant.
Anne Dallant pratique le co-développement depuis plusieurs années. Le C2RP l’a sollicité pour en savoir un peu plus sur cette pratique, née au Québec.
Concrètement, cette approche met l’intelligence collective au service d’une personne (le client), qui vient exposer sa problématique au cours d’une séance, dans le but de recueillir divers points de vue (de la part des consultants), afin d’envisager d’autres perspectives.
Tout au long du co-développement, le groupe reste fermé. Pour chaque séance, les rôles sont attribués, il y a donc un client puis des consultants et enfin un facilitateur. Le rôle de ce dernier est de veiller au respect du process et du temps. Le nombre de séances est variable puisqu’il dépend du nombre de participants. Chaque participant prend le rôle de client au moins une fois tout au long du cycle, qui peut durer plusieurs mois.
Dans ce podcast, Anne Dallant nous apprend que l’efficacité du co-développement s’appuie d’abord sur une méthodologie, qui comprend des règles et des étapes.
Pratiqué avec méthode, le co-développement permet de prendre du recul sur ses problématiques, ses projets ou préoccupations, d’apprendre de soi et des autres. Au fur et à mesure des séances, il permet aux participants de développer l’écoute active et d’apprendre, ou ré-apprendre à poser des questions ouvertes.
Tout ceci est possible par un engagement commun autour de la confidentialité, l’authenticité, la bienveillance et le non-jugement.
Dans cet environnement, la contribution des uns et des autres permet au client de la séance d’envisager son univers sous un jour nouveau et d’envisager d’autres moyens d’agir.