L’enquête de cette année met en lumière l’impact croissant de l’intelligence artificielle sur les pratiques professionnelles. Adoption, bénéfices perçus, inquiétudes et besoin d’accompagnement en formation structurent les grandes tendances observées.
Selon le baromètre, 68 % des actifs utilisent aujourd’hui l’intelligence artificielle, principalement pour la recherche d’informations et la préparation de documents. Si 76 % estiment qu’elle leur fait gagner du temps et 65 % qu’elle améliore leur productivité, 77 % redoutent une dépendance accrue à ces outils. L’IA est perçue comme une opportunité par 43 % des répondants, mais 27 % y voient une menace. La moitié des travailleurs considèrent qu’elle transforme déjà leur métier, avec une perception plus marquée chez les cadres (69 %). En parallèle, l’accès à l’information et à la formation reste inégal, notamment pour les demandeurs d’emploi et les agents publics. L’étude souligne ainsi un double enjeu : préparer les actifs à l’évolution des compétences et accompagner les transformations du travail.
