Elle constate des difficultés à se déplacer qui affectent fortement le quotidien des jeunes ruraux, qui passent en moyenne plus de 2h30 chaque jour dans les transports. 69% d'entre eux dépendent chaque jour de la voiture du fait d'une offre de transports en commun insuffisante et ces problèmes de mobilité sont sources de contraintes dans tous les domaines, reflétant une fois de plus la fracture territoriale.
Au moment de construire leur parcours d’orientation, l’enjeu de la mobilité prend un nouveau tournant pour les jeunes ruraux, en effet, 70% des formations post-bac se situant dans les grandes métropoles, ceux qui souhaitent poursuivre des études supérieures devront nécessairement bouger pour se former.
Les jeunes ruraux ressentent également les effets de l'éloignement au moment de construire leur parcours professionnel : 38% d'entre eux, en recherche d’emploi, disent avoir déjà renoncé à passer un entretien en raison de difficultés de déplacement contre 19% de leurs homologues urbains.
