Pôle emploi a publié une nouvelle étude analysant l’impact de la crise sanitaire et économique sur les projets de recrutements des employeurs au niveau national.
Les résultats de cette étude proviennent de l’enquête « BMO-Flash ». Cette enquête a été réalisées en septembre 2020, avant le second confinement, et est complémentaire de l’enquête Besoins en main d’œuvre (BMO) qui mesure chaque fin d’année les intentions de recrutements des établissements.
L’étude se focalise sur les établissements qui comptaient initialement recruter au 4e trimestre 2020.
En septembre, les projets de recrutements de ces mêmes établissements ont évolué. Ces évolutions concernent près d’un employeur sur deux.
Globalement, 25% d’entre eux ont renoncé à recruter et 15% comptent le faire mais moins que prévu.
Ces évolutions sont d’autant plus visibles dans les secteurs les plus impactés par la réduction d’activité. C’est le cas du secteur de l’Hébergement-restauration qui cumule plus de 60% de déclarations de recruteurs souhaitant renoncer ou réduire leurs volumes de recrutements. Il est suivi des secteurs de la Métallurgie (54%) et de l’Information et communication (53%).
A l’inverse, 9% des établissements déclarent vouloir augmenter leurs projets de recrutements.
En effet, 17% des employeurs du secteur de la Santé et de l’action sociale et 14% de la Construction ont l’intention de recruter plus que prévu.
Enfin, un zoom sur les secteurs de la Construction et des Transports et de l’entreposage est réalisé à l’échelle départementale. Le premier est relativement épargné par la crise, le second est dans une situation plus délicate.
C’est en région Île-de-France où ces deux secteurs sont les plus impactés. En région Hauts-de-France, leur situation est proche de la moyenne nationale.