Selon les définitions de l’Observatoire national des emplois et métiers de l’économie verte, ce sont aujourd’hui 4,4 millions de personnes qui occupent des métiers dits « verts » ou « verdissants », dont près de 800 000 cadres du privé :
- Parmi les 444 métiers cadres du référentiel Apec, ce sont aujourd’hui 17 métiers qui sont identifiés comme « verts », selon cette définition.
- Les métiers « verdissants » ou potentiellement « verdissants » sont beaucoup plus nombreux mais plus difficiles à identifier. De nombreuses fonctions se verdissent dans les entreprises, par exemple les achats et la logistique.
Les cadres du privé représentent 17% des actifs occupant un emploi « vert » et 18 % des actifs occupant un emploi « verdissant ».
En 2021, 9 400 offres d’emploi cadre ont été diffusées sur apec.fr pour des métiers « verts ». Si celles-ci ne représentent que 2% des offres, leur volumétrie a progressé de 21% par rapport à 2019.
Les profils les plus recherchés sont concentrés autour de deux métiers « verts » de la qualité et de la sécurité : ingénieur HSE et responsable HSE.
Si les secteurs de l’énergie, de l’industrie, du bâtiment et du transport-logistique sont très impactés par les enjeux de la transition écologique, ils ne représentent chacun que moins de 10% des émetteurs d’offres.
Les filières de formation initiales des cadres du privé occupant un métier « vert » sont très variées. Les formations les plus communément suivies dans ce domaine sont celles d’ingénierie généraliste et d’environnement-écologie. Les filières de la chimie, des sciences de la vie, des sciences de la terre, du génie civil et de l’agronomie sont aussi représentées.
Puisque nombre de métiers sont amenés à se verdir, la montée en compétences via la formation va prendre de plus en plus d’importance à l’avenir.