Dirigeant d'entreprise

Le dirigeant d’une entreprise ou autre organisation est le manager de référence, il est le garant de la pérennité et du développement de la structure dans toutes ses dimensions financière, organisationnelle, humaine et commerciale. Il satisfait aux attentes des clients ou des bénéficiaires, en respectant les volontés du Conseil d’Administration (actionnaires, investisseurs ou membres dans le cas des associations). Il définit la politique générale de la structure. Il est mandaté pour créer durablement de la valeur pour chacune des parties prenantes. Il supervise la mise en œuvre des décisions prises. Il porte la responsabilité des engagements.

La fonction de dirigeant est au cœur de la modernisation et du développement des organisations. Il a pour mission de définir, d’adapter et de mettre en œuvre la stratégie de l’entreprise ou de la structure dont il a la charge ; favorisant ainsi la pérennité et la croissance de la structure concernée (publique, privée ou associative).
Compétences attestées :

• Analyser l’environnement de l’entreprise, en réalisant des études de marchés et des outils d’analyse (du type PESTEL, Forces de Porter, Grille des ruptures…), afin de cerner de manière synthétique les facteurs clefs de réussite dans son secteur d’activité
• Évaluer les ressources fonctionnelles de l’entreprise et son portefeuille d’activités, en mobilisant la Matrice Mc Kinsey afin de définir ses capacités actuelles et potentielles
• Réaliser une analyse financière exhaustive de l’entreprise en combinant l’évaluation de sa rentabilité, de sa liquidité et de son endettement sur le fondement de l’interprétation d’outils de reporting (bilan, compte de résultats…), afin de mesurer et de quantifier les moyens financiers disponibles ou mobilisables pour préparer le développement de son activité
• Produire un diagnostic stratégique de la situation de l’entreprise en combinant les éléments posés, afin de révéler les questions fondamentales auxquelles doit répondre l’entreprise (problématique) en vue de permettre la prise de décision éclairée pour le dirigeant
• Dessiner une vision à long terme pour l’entreprise, en décrivant sa mission et sa vocation, afin de rendre sa « raison d’être » et son engagement environnemental lisibles par les parties prenantes
• Établir des choix stratégiques possibles, clairs et argumentés répondant à la problématique de l’entreprise, en utilisant notamment le modèle d’affaire « CANVAS », afin de valider la cohérence des options retenues
• Établir un scenario stratégique déclinant une option offensive et une option défensive, en anticipant et en qualifiant les différents risques (occurrence et intensité), afin d’en tenir compte lors futur déploiement de la stratégie
• Intégrer dans les options stratégiques la digitalisation, l’intelligence artificielle et la responsabilité sociale et environnementale, en s’appuyant sur la contribution et l’expertise de collaborateurs experts dans ces domaines de compétences, afin d’ajuster la chaine de valeur et le modèle d’affaire de l’entreprise
• Présenter la stratégie auprès de son comité de direction de manière convaincante, en argumentant les choix afin de décider les moyens à mettre en œuvre
• Mettre en place un schéma global d’organisation et de responsabilités (processus, fonctions et activités) adaptée au projet d’entreprise, en s’aidant de la matrice RACI afin d’harmoniser les relations entre les membres
• Définir des objectifs généraux en lien avec l’organisation posée et les traduire en objectifs opérationnels échéancés dans le temps, en utilisant des outils de gestion de projet, afin de coordonner l’action collective
• Dimensionner les moyens matériels et les ressources humaines, techniques, financières nécessaires à la réalisation de la stratégie et son déploiement en fonction du niveau d’activité, en procédant à leur évaluation préalable et en opérant les choix d’affectation justifiés, afin d’assurer la mise en œuvre de la stratégie (comparaison entre moyens nécessaires et moyens disponibles)
• Valider une organisation analytique et budgétaire, en s’appuyant sur les processus identifiés (responsabilités et missions), afin d’allouer plus précisément les ressources et de maitriser les coûts
• Entretenir une dynamique de gestion, en mettant en place dans toute l’organisation un système de reporting et des indicateurs chiffrés simples intégrant la RSE, afin de promouvoir l’amélioration continue (Commercial, Humain, Organisationnel et Financier)
• Identifier les causes d’inefficience par des analyses d’écart afin de déterminer les actions correctives à mettre en œuvre
• Décider d’une stratégie marketing de développement international (incluant possiblement la digitalisation – market place, vente en ligne…), en précisant la cible, les ambitions, les moyens à mobiliser, les partenaires clefs et l’échéance des principales étapes, afin de permettre le développement à l’international de l’entreprise
• Valider la maturité et le potentiel des marchés cibles locaux, en s’appuyant sur des études de marché, en s’appropriant et s’adaptant aux codes interculturels, afin de définir une offre et de poser des objectifs chiffrés réalistes de développement pour l’entreprise
• Affecter les moyens internes et externes nécessaires au développement international de l’entreprise, en tenant compte d’une complexité accrue, de barrières réglementaires, douanières, juridiques, fiscales, environnementales et sanitaires afin d’atteindre les objectifs posés
• Contrôler le projet « international », en mettant en place une équipe dédiée et un système de pilotage, afin de procéder aux arbitrages utiles lors de la mise en œuvre du projet
• S’assurer de l’efficacité collective des membres de l’équipe dédiée, en prenant les dispositions nécessaires permettant l’inclusion des collaborateurs en situation de handicap et en gérant les contraintes du management à distance (interculturalité, décalages horaires, gestion des interprétations, rapport à l’autorité…), afin de coordonner les actions
• Communiquer efficacement dans le temps sur le projet d’entreprise, en adaptant les messages et les moyens aux parties prenantes (internes et externes), afin de faire partager la vision et les grandes orientations
• Identifier les obstacles humains et sociologiques dans l’organisation en fonction de l’ampleur du changement, en mettant en œuvre les outils de la socio-dynamique du changement (Matrice de Fauvet, Courbe de deuil…), afin d’éviter les tensions et les situations de crise
• Valider une trame d’organisation collective sur la base des propositions émises par les managers intermédiaires en décidant du périmètre de travail des collaborateurs et le niveau de responsabilité associé afin de mobiliser les équipes
• Choisir un comité de direction efficace en matière de changement, en combinant la diversité des profils et des compétences, afin de travailler la transformation de l’entreprise en transversalité et en cohérence
• Construire un plan de progrès en coordination avec le service « Ressources Humaines », en suivant l’évolution des compétences et en déterminant les mesures facilitant l’accès et le maintien en emploi des professionnels en situation de handicap, afin de faire des managers intermédiaires les relais du changement
• Promouvoir l’accompagnement permanent des équipes, en s’appuyant sur des programmes de formation, de coaching et des ateliers participatifs, afin de coordonner le changement et capitaliser sur l’intelligence collective
• Mettre en place les conditions d’anticipation des conflits, en mettant en pratique les outils d’analyse (DESC, Ecoute active…), de négociation et de médiation spécifique, afin de contribuer à la qualité du climat social et au développement du mieux-être au travail